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La plénitude de l’amour du prochain, c’est simplement d’être capable de lui demander: »Quel est ton tourment »

Pourquoi est ce si difficile de tout simplement poser cette question: « Quel est ton tourment? »

C’est la question que je me suis posée en lisant cette citation,

Et voici le fruit de ma réflexion…

Quand on aime quelqu’un, on aimerait qu’il soit bien simplement parce qu’il est à coté de nous.Et poser cette question, c’est prendre un risque..

Que notre simple présence suffise à le rendre heureux.

Ou peut-être voulons-nous qu’il soit bien  parce que nous avons besoin de lui….

Nous ne sommes pas responsable de son bonheur..

Oser poser cette question, c’est être capable d’accepter qu’il aille mal. Et que nous sommes impuissant à le rendre heureux.

D’ailleurs bien souvent à notre »bonjour , tu vas bien?  » nous n’attendons pas autre chose que « je vais bien, et toi? »

Nous ne sommes pas disposé à entendre « Ca ne va pas du tout », et celui qui va mal se contentera d’un « Ca va…. »avec un peu de tristesse dans la voix….

Et puis lorsque la question est posée, « quel est ton tourment? »

Pas facile  d’accueillir la réponse, d’écouter vraiment, sans vouloir trop vite donner des conseils, minimiser la situation, sans répondre « Ah moi aussi, c’était pareil quand Jules est parti… »

Parce que non , ce n’est pas pareil, parce que ce que la personne aimée attend, c’est bien souvent juste une écoute.

Il est plus important d’aider la personne à dire, à identifier les émotions. L’accompagner en reformulant ce qu’elle dit l’aidera mieux que de vouloir trop vite trouver une solution, un remède…

Et en écrivant ces phrases, je me rends compte que c’est exactement ce que je n’ai pas su faire hier…trop prompte à vouloir voir l’autre aller mieux, vouloir lui « changer les idées »…

Ce n’est pas si simple de simplement demander « Quel est ton tourment? »

Je ne sais pas comment vous allez réagir à cette  réflexion de la semaine, mais j’espère vous avoir inspirés et vous avoir donné envie d’écouter vos proches encore d’avantage…

Et peut être aussi en commençant par de l’auto-empathie. »Et moi, quel est mon tourment? » 😉

Vous verrez que simplement le fait de se poser la question, on se sent soulagé d’un poids et la deuxième phase, celle du passage à l’action est beaucoup plus simple…

 

 

 

2 Commentaires sur “La plénitude de l’amour du prochain, c’est simplement d’être capable de lui demander: »Quel est ton tourment »

  1. scherpereel dit:

    C’est vrai qu’il est important de savoir écouter, tout simplement, sans forcément apporter des réponses ou des conseils. Juste être empathique.

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