Lorsque l’on se fixe un objectif, on aimerait bien que la réussite soit immédiate…
Pourtant, c’est rarement le cas, et l’échec est aussi une étape inévitable, et c’est tant mieux !
Voici ce que m’inspire cette citation:
Je crois sincèrement que l’échec n’est pas « obligatoire ».
Si nous sommes vraiment bien inspirés, que c’est vraiment juste pour nous, les choses peuvent être fluides.
Mais c’est très rarement le cas !
Les échecs sont là juste pour nous aider à redresser la barre, à nous faire prendre conscience de deux choses:
Soit que ce n’est pas la bonne stratégie, et qu’il faut changer de postures, de croyances
Soit qu’il nous faut acquérir encore de nouvelles compétences, et de nouvelles connaissances
Me viennent deux exemples à l’esprit:
Les jeunes viennent d’avoir très largement leur bac, bravo, beau taux de réussite !! pas d’échec ou très peu cette année…
Et pourtant, des parents le disent, « oui, mais il n’a rien fichu, il n’a pas le niveau, ni en connaissances, ni en méthodologie de travail pour réussir dans son orientation post bac »
Il eut donc été plus utile d’échouer là maintenant que dans un an, quand il sera plus difficile et matériellement, et mentalement d’échouer.
Pour ma part, je n’ai pas rencontré le succès espéré lors de certains de mes ateliers mensuels comme la bulle zen
Cet échec fait partie de ma réussite, car je me suis posée, j’ai réfléchi à ce que veulent vraiment les personnes que j’accompagne.
Et j’ai compris que ce n’est pas un atelier, mais plutôt une véritable transformation, un accompagnement plus complet…
Je peux dire que cela me réussit mieux, je me sens beaucoup plus à ma place, mais pour cela, j’ai réfléchi à ce que je devais changer dans ma posture, approfondir dans mes connaissances.
J’ai repris une formation de coach, et j’ai créé un accompagnement de trois mois, pour une véritable transformation,
Si mes ateliers avaient fonctionné, pas sûre que je me serais remise de la sorte en question…
Et je suis convaincue qu’il est mieux d’échouer tout de suite que d’attendre la grosse crise de la quarantaine, le licenciement, ou le divorce pour rétablir la situation, et se réaligner sur ce que l’on est vraiment et sur ce que l’on veut vraiment !!!
Je pense également qu’il est bon de se préparer à l’échec, qu’il est bon d’avoir cette citation en tête.
Car en France notamment, il est très mal vu d’échouer.
Et cette peur de l’échec est complètement paralysante.
C’est elle qui fait qu’on n’a pas osé lever la main en classe pour dire à la maîtresse qu’on ne comprenait pas.
C’est elle encore qui a fait qu’on n’a pas osé essayer un truc nouveau.
Il est important de revoir notre vision de l’échec
Et c’est dommage, car ne pas avoir peur d’échouer rend les choses possibles, permet d’être audacieux…
Et demande aussi de la confiance dans le fait de pouvoir rebondir pour se rapprocher de la réussite!!
Et la confiance, vous savez que c’est une capacité qui se développe n’est ce pas?